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Notre histoire

2024 marque officiellement le 125e anniversaire de Littératie Ensemble, anciennement Collège Frontière. Nous sommes fier·ère·s d’avoir apporté l’alphabétisation à des communautés éloignées et isolées à travers le Canada depuis 1899, en commençant par des camps de lecture qui ont reçu des livres et le soutien de bénévoles. 

L'approche de Fitzpatrick, qui considère que tout lieu peut être un lieu d'apprentissage, a influencé la façon d’enseigner au Canada. Lisez notre brochure pour en savoir plus.

Reconnaître le passé

Nous reconnaissons que Littératie Ensemble (anciennement Collège Frontière) a utilisé des méthodes et approches éducatives non-autochtones. Nous avons donc contribué à la colonisation des peuples et des communautés des Premières Nations, Métis et Inuit

  • Au cours des premières années d'existence de notre organisation, nous avons joué un rôle dans le développement démographique et économique du Canada. Le programme des ouvriers-enseignants a ainsi permis de soutenir l'éducation des mineurs, des cheminots et des travailleurs des camps de bûcherons.
  • Au cours de notre histoire, nous avons travaillé en partenariat avec de nombreuses communautés des Premières nations, des Métis et des Inuits. Nous avons offert un soutien éducatif aux individus et aux familles. Nous avons utilisé la langue anglaise comme principale langue d'enseignement. Nous n'avons pas toujours tenu compte de la langue, de la culture, des traditions et des méthodes d'enseignement des communautés autochtones.

L'éducation étant au cœur de la mission de notre organisme, nous nous engageons à tirer des leçons de notre histoire commune. 

Depuis 2005, nous avons progressivement commencé à embaucher et à former des membres des communautés avec lesquelles nous sommes partenaires. Ainsi, la culture, la langue et les traditions locales sont au cœur de toutes les activités éducatives proposées par Littératie Ensemble. Nous allons de l’avant avec un esprit de réflexion, de collaboration, de réconciliation et de changement.  

Nous adoptons la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones comme plan de réconciliation, notamment:  

  • Les familles et les communautés autochtones ont le droit de conserver la responsabilité partagée de l’éducation, de la formation et du bien-être de leurs enfants et reflète les droits de l'enfant.  
  • Les peuples autochtones ont le droit de créer et de garder le contrôle sur leurs systèmes éducatifs et leurs écoles. Ceci inclut l'utilisation de leurs propres langues et des méthodes d'enseignement traditionnelles de leur communauté. 

Littératie Ensemble travaille également à faire avancer les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. Pour en savoir plus, cliquez ici 

L'alphabétisation touche tous les aspects de notre vie. Nous devons reconnaître le rôle que joue l'alphabétisation dans le développement de communautés et de sociétés équitables. Nous invitons nos apprenants et apprenantes, nos bénévoles, nos partenaires, nos donateurs et donatrices ainsi que tous les Canadiens et Canadiennes à se joindre à nous pour poursuivre ce travail, dans l’ouverture, l’écoute et la compréhension.  

Littératie Ensemble : d'hier à aujourd'hui

1899
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Le professeur et révérend Alfred Fitzpatrick crée le Mouvement canadien des camps de lecture. Des tentes de lecture sont mises en place dans des communautés éloignées et isolées qui reçoivent des livres et le soutien de bénévoles. Ces derniers offrent du tutorat aux ouvriers des camps forestiers et des mines et à ceux du Canadien National (CN). L'approche de Fitzpatrick, qui considère que tout lieu peut être un lieu d'apprentissage, a influencé la façon d’enseigner au Canada. Par la suite, d'autres institutions éducatives et gouvernementales ont reconnu l'importance des programmes de sensibilisation à l'alphabétisation.

1901

Mme Alex Scott est la première femme à enseigner avec le Mouvement canadien des camps de lecture situé sur le Camp McFadden.

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1902
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Angus Gray, un étudiant et tuteur à l’Université de Toronto, fatigué d’attendre que ses étudiants se présentent en cours du soir, décide de se joindre à des ouvriers pour creuser un fossé à Nairn Centre. Alfred Fitzpatrick s’inspire de cette initiative pour développer le concept d’ouvrier(e)-enseignant(e). Tout au long du siècle, des ouvrier(e)s-enseignant(e)s sont recruté(e)s dans des universités. Ces étudiant(e)s acceptent de relever le défi de travailler aux côtés d’ouvriers le jour et de leur enseigner à lire et à écrire le soir. Depuis, des milliers de jeunes Canadiens et Canadiennes sont devenu(e)s ouvrier(e)s-enseignant(e)s, tuteur(trice)s et mentor(e)s.

1903

Le Mouvement canadien des camps de lecture s’étend jusqu’en Saskatchewan avec le premier ouvrier-enseignant, Fred Miller, qui travaille aux côtés d’hommes immigrés. Bûcheron le jour, il enseigne l’anglais et les mathématiques le soir, à la Shannon Mill Company.

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1906
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Alfred Fitzpatrick crée la première organisation qui œuvre pour l’éducation des adultes au Canada : l’Association des camps de lecture.

1906

L'Association des camps de lecture s'étend au Manitoba, où Joseph Wearing travaille comme ouvrier-enseignant pour la Northern Fish Company.

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1908
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L’Association des camps de lecture s’étend en Alberta, où un étudiant universitaire, E.E. Sayles, travaille comme ouvrier-enseignant pour le chemin de fer du Grand Trunk Pacific, près d'Edmonton. M. Sayles y organise des cours d'anglais, langue seconde, pour les ouvriers afin de les aider à améliorer leur niveau d’anglais et leurs compétences professionnelles.

1909

L’Association des camps de lecture s’étend en Colombie-Britannique. Là-bas, un étudiant universitaire, W.H. Eby travaille en tant qu’ouvrier-enseignant pour la société Foley, Welch and Stewart, sur les chemins de fer du Grand Trunk Pacific.

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1912
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Norman Bethune, un étudiant en médecine de deuxième année, devient ouvrier-enseignant. Il travaille pour la société Victoria Harbour Lumber dans la Baie Georgienne, située en Ontario, et enseigne aux ouvriers immigrants les mathématiques, l'histoire, l'hygiène, l'orthographe, la géographie et la rédaction de lettres.

1912

L’Association des camps de lecture s’étend au Québec où S.F. Kneeland, un étudiant universitaire, travaille comme ouvrier-enseignant pour la société de construction Foley, dans le Nord du Québec. Il y enseigne la lecture, l’écriture et le calcul, en anglais et en français.

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1913
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L’Association des camps de lecture s’étend à la Nouvelle-Écosse et au Nouveau Brunswick grâce à A.S. Windsor, un étudiant de l’université Mount Allison, qui travaille comme enseignant sur le chemin de fer de la St. John Valley. Une fois sa journée de travail terminée, il donne à ses collègues des cours d’alphabétisation en anglais, ce qui les aide à améliorer leurs compétences. En Nouvelle-Écosse, D.L. McDougall travaille comme météorologue avec la Dominion Coal Company, à New Aberdeen et sur l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.

1917

L’Association des camps de lecture change de nom pour devenir Collège Frontière, et en 1919 le gouvernement de l’Ontario incorpore Collège Frontière en le reconnaissant comme organisme d’enseignement, au même titre qu’un autre collège.

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1920
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Jessie Lucas, licenciée de l’Université de Toronto, est embauchée comme secrétaire et deviendra plus tard la trésorière, archiviste et registraire de l’organisation. Elle travaillera pour Collège Frontière jusqu'en 1963.

1920

Collège Frontière met sur pied un programme en milieu rural à Kapuskasing, dans le Nord de l'Ontario.

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1922
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En 1922, le gouvernement canadien reconnaît le caractère national de Collège Frontière et adopte une loi parlementaire qui lui autorise à décerner des diplômes universitaires partout au Canada. Alfred Fitzpatrick en est le premier directeur.

1929

Le Dr Margaret Strang, une ouvrière-enseignante située à Edlund, dans le Nord de l'Ontario, voyage à cheval pour rejoindre les enfants vivant dans des communautés éloignées.

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1931
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Collège Frontière subit des pressions académiques de la part de certaines universités, des pressions politiques de la part du gouvernement et est également sujet à des contraintes financières due à la Grande Dépression. À raison de cela, Collège Frontière demande au Parlement canadien de révoquer son statut lui permettant de remettre des diplômes. Alfred Fitzpatrick prend par la suite sa retraite et Edmund Bradwin est nommé directeur en 1933.

1934

La Grande Dépression est toujours en cours quand des camps de travail, destinés à venir en aide aux chômeurs, sont établis dans chaque province. De nombreux ouvrier(e)s-enseignant(e)s y prennent part partout à travers le Canada.

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1936
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Alfred Fitzpatrick, B.A., M.A., O.B.E. meurt à Toronto à l’âge de 74 ans.

1943

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des ouvrier(e)s-enseignant(e)s sont envoyé(e)s pour aider les travailleurs Canadiens et Américains à construire l’autoroute qui traverse la Colombie-Britannique et relie les États-Unis à l'Alaska.

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1950
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Collège Frontière s'étend jusqu’à Terre-Neuve, où Eric Robinson, un étudiant de l'Université McGill, travaille comme ouvrier-enseignant avec une équipe de cheminots à Tickle Head Harbour. Après le travail, Robinson donne des cours de lecture, d’écriture et de calcul en anglais, rédige des lettres et aide ses collègues de travail dans leurs apprentissages. Robinson succède à Edmund Bradwin, qui meurt en 1953, et devient ainsi le troisième directeur de Collège Frontière.

1960

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest contracte les services de Collège Frontière pour aller dans des établissements correctionnels à sécurité minimale. Le but est d’aider les Dénés et les Inuits dans leur apprentissage. Il s’agit de la première initiative d’alphabétisation en milieu carcéral de l’organisme, qui sera plus tard nommée Transitions. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, le ministère de l’Éducation et le ministère des Affaires indiennes et de la Loi sur le Nord canadien font également appels à Collège Frontière pour établir des centres communautaires d’apprentissage pour adultes. Ces centres sont par la suite intégrés au système des collèges communautaires.

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1962
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Le programme d’ouvrier(e)-enseignant(e) s'étend à l'Île-du-Prince-Édouard. Wiley Meekis, un ouvrier du CN, organise des activités et enseigne l'anglais et les mathématiques chaque soir à ses collègues.

1962

Collège Frontière crée un nouveau modèle d'apprentissage en milieu de travail et permet à des ouvriers-enseignants de travailler dans plusieurs mines du Yukon, notamment à Faro, Watson Lake, Clinton Creek et Carcross. L'un des nombreux avantages de ce poste est qu’il permet de stabiliser la main-d'œuvre et de prévenir l'absentéisme sur les lieux de travail.

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1971
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Ian Morrison, un ancien ouvrier-enseignant, devient président de Collège Frontière.

1975

Jack Pearpoint devient président.

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1977
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Collège Frontière est la première organisation canadienne à recevoir une médaille de l’UNESCO pour son travail exemplaire pour la promotion de l'alphabétisation.

1982

Le programme Études indépendantes est créé. Il est destiné aux adultes souffrant d’un handicap de développement qui s'efforcent d'acquérir plus d’indépendance et de bénéficier d'une meilleure éducation, de nouvelles opportunités d’emploi ou d'une plus grande qualité de vie.

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1985
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Deux jeunes anciens sans abris créent le programme Beat the Street après avoir réalisé que pour réussir à sortir de la rue, il fallait des compétences de base comme lire, écrire et compter, et avoir accès à une éducation autre que celle proposée dans les classes traditionnelles. Leur programme permet ainsi le développement des compétences en littératie et d’autres compétences essentielles, et la préparation au certificat d’équivalence d’études secondaires. De nombreux diplômés de ce programme sont devenus des entrepreneurs, des travailleurs qualifiés et ont poursuivi des études postsecondaires.

1986

Le journaliste et animateur de radio canadien, Peter Gzowski, décide de réunir ses amis pour une partie de golf et profite de l’occasion pour collecter des fonds pour la cause de la littératie. Son initiative offre à ses amis une journée conviviale sur fond de musique. Par la suite, le bureau national de Collège Frontière à Toronto est nommé Maison Gzowski en son honneur.

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1986
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Après une interruption, le programme des ouvrier(e)s-enseignant(e)s s'étend aux exploitations agricoles et aux serres situées dans le centre de l’Ontario. Pendant les mois de printemps et d'été, les ouvrier(e)s-enseignant(e)s travaillent aux côtés de travailleurs et travailleuses saisonnier(e)s migrant(e)s et partagent leur vie sur place. Après le travail, ils donnent de leur temps comme tuteur(trice)s, mentor(e)s et organisent des activités loisirs pour leurs collègues.

1987

Expansion du programme d'alphabétisation en milieu carcéral à Kingston, en Ontario. Des personnes anciennement incarcérées aident les détenu(e)s à augmenter leurs niveaux d'alphabétisme ainsi que leurs compétences relatives à l'employabilité.

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1989
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READ CANADA, une initiative nationale d'alphabétisation visant les familles, est lancée pour aider les familles et les jeunes enfants à lire.

1990

Le programme Étudiants pour l'alphabétisation a pour but de créer une culture de la lecture au Canada en faisant appel à des étudiant(e)s universitaires et collégiaux comme bénévoles. Les bénévoles sont sélectionné(e)s et formé(e)s pour animer des cercles de lecture, des clubs d’aide aux devoirs et des tentes de lecture pour les nouveaux arrivants, les réfugiés, les peuples autochtones et les familles de leur communauté. Cette initiative nationale a débuté à l'Université McGill, à Montréal, au Québec.

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1991
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John Daniel O’Leary, ancien ouvrier-enseignant ayant également enseigné en prison, devient le sixième président.

2005

À la demande du premier lieutenant-gouverneur autochtone de l'Ontario, l’honorable James Bartleman, Collège Frontière orchestre la création de camps d'été de littératie pour les enfants et les jeunes, en partenariat avec les communautés autochtones. Pour promouvoir le mélange des cultures, James Bartleman souhaite recruter des animateur(trice)s de camp autochtones et non autochtones. Depuis ce temps, des camps sont organisés dans presque toutes les provinces et tous les territoires afin d'encourager les enfants à apprendre et à développer leurs compétences en littératie et en numératie pendant l'été.

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2007
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Sherry Campbell devient la première femme présidente de l’organisme, soit la septième personne à ce poste.

2014

Le programme Community Literacy Catalyst, qui se déroule toute l'année, est mis en place dans les communautés autochtones. Des résident(e)s locaux sont embauchés et sont épaulés par Collège Frontière pour mettre en place et diriger des activités et des ateliers de littératie personnalisés. Ces ateliers culturellement appropriés doivent bénéficier à toute la communauté. À ce jour, le programme continue d’avoir lieu dans des communautés urbaines et éloignées à travers le pays.

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2016
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Stephen Faul devient le huitième président de Collège Frontière.

2020

Les restrictions physiques résultant de la pandémie de COVID-19 obligent l'organisation à passer entièrement au tutorat en ligne pour la première fois de son histoire.

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2022
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Collège Frontière change de nom pour devenir Littératie Ensemble, introduisant ainsi le prochain chapitre ambitieux de son histoire.

2022

Mélanie Valcin devient la neuvième présidente de l'organisme.

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2022
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L'honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien, se joint à nous pour célébrer le 100e anniversaire de l'approbation de la charte de Collège Frontière.

2024

Littératie Ensemble célèbre 125 ans d'action pour l'alphabétisation.

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