19 juin. 2025
La littératie touche des personnes de tous horizons et à toutes les étapes de la vie. Les bienfaits qu’elle apporte à la société sont au cœur de la mission de Littératie Ensemble. Face aux nombreux défis du quotidien, savoir lire et écrire permet de lever un obstacle important.
Au fil des ans, nous avons constaté l’impact positif que l’amélioration des compétences en littératie peut avoir sur les personnes impliquées dans le système de justice pénale. C’est pourquoi nous travaillons en collaboration avec le Service correctionnel du Canada et des personnes incarcérées afin de concevoir et d’offrir des programmes adaptés aux personnes sous garde fédérale.
Notre travail dans les prisons n'est pas nouveau; il a commencé il y a plus de 60 ans. En 1960, Littératie Ensemble (anciennement Collège Frontière) a été contacté par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour aider les Dénés et les Inuits dans les établissements à sécurité minimale. Cela a été la première initiative de littératie en milieu carcéral de l'organisation, qui a ensuite mené à d'autres programmes de littératie pour adultes dans le Nord et partout au Canada.
Nous proposons aujourd’hui des programmes de littératie en ligne et dans plusieurs régions du Canada, comme l’Ontario, le Nunavut et la Saskatchewan, pour les personnes actuellement ou anciennement incarcérées. Le financement continu de ces programmes n'est pas toujours garanti. Si vous êtes une fondation ou un organisme de financement et souhaitez soutenir ces programmes importants qui réunissent les familles et renforcent les communautés, veuillez contacter Mélanie Valcin, présidente-directrice générale de Littératie Ensemble, à l'adresse suivante: [email protected].
Les programmes de Littératie Ensemble destinés aux personnes incarcérées poursuivent plusieurs objectifs, dont celui de réduire la récidive, c’est-à-dire le fait de « commettre un autre crime ou entrer à nouveau en conflit avec le système de justice pénale » (Gouvernement du Canada, ministère de la Justice, 2023). La réinsertion est une intervention clé pour réduire l’implication dans le système judiciaire. Les activités favorisant l’éducation, le leadership et le soutien entre pairs font partie de la réinsertion pour plusieurs raisons, notamment parce qu’elles s’appuient sur les forces des individus et les aident à imaginer une vie en dehors du système.
Les programmes de littératie en prison aident les personnes incarcérées à acquérir des compétences précieuses qui mènent à des opportunités d’éducation et d’emploi lors de leur libération. La plupart des programmes se concentrent sur les compétences pratiques. Selon l'endroit, ces programmes peuvent inclure :
L’aide à la lecture, à l’écriture et aux mathématiques,
La préparation aux tests pour l’obtention du certificat d’équivalence d’études secondaires du Certificat canadien d’éducation des adultes (CCEA)
La préparation à l’entrée à l’université,
L’accompagnement à l’emploi.
En plus, ces programmes de littératie offrent des soutiens essentiels pour préparer les individus à la vie après leur libération. Ces soutiens peuvent inclure des services de santé mentale, des ressources communautaires et d’autres outils et contacts pour une réinsertion réussie.
Grâce à un don substantiel de la Fondation du droit de l'Ontario pour un projet de deux ans, Littératie Ensemble va étendre son soutien aux personnes impliquées dans le système de justice pénale (SJP). Grâce à ce projet, Littératie Ensemble souhaite développer de nouvelles ressources axées sur le droit, telles que le processus juridique ou la manière de déposer des plaintes. Ces outils visent à soutenir les personnes impliquées dans le système de justice, tant pendant leur détention en établissement fédéral qu'après leur libération. Pour l'instant, ces programmes sont accessibles aux personnes en Ontario ; d'ici la fin de l'année, ils seront accessibles aux détenus partout au Canada.
Littératie Ensemble collabore avec des partenaires communautaires ainsi qu’avec des détenus référents issus d’établissements à sécurité minimale, moyenne et maximale. Ensemble, ils développent cinq cours autodidactes auxquels les détenus peuvent accéder via un système numérique de gestion de l’apprentissage. Bien qu'il n'y ait pas d'accès à Internet dans les établissements correctionnels, ce système permet aux apprenants d'acquérir une gamme de compétences en informatique et d'accéder à du contenu interactif. Ces cours compléteront les programmes existants qui développent les compétences en leadership, tutorat et littératie financière et aideront les détenus à planifier leur sortie de prison et à mieux gérer les défis et opportunités qu'ils rencontreront."
En consultation avec le Service correctionnel du Canada, les acteurs du système judiciaire de l'Ontario et nos partenaires experts, Littératie Ensemble va créer des cours simples et efficaces. Ces formations d’adresseront aux personnes incarcérées et celles qui seront bientôt libérées. Pour accéder à ces cours, les participants suivront une formation sur le système d'apprentissage dès leur arrivée dans le système correctionnel, afin de pouvoir commencer à suivre les cours rapidement, même s'ils sont transférés dans un autre établissement. Ce soutien continu et régulier permet de maintenir une bonne coordination entre tous. (Ou aide à assurer que tout le monde reste aligné). Ces cours sont disponibles dans la plupart des établissements, avec le soutien de détenus formés pour accompagner leurs pairs, ce qui les rend accessibles. Il y a aussi des options de synthèse vocale et de reconnaissance vocale pour ceux qui ont des difficultés en littératie.
De nombreuses personnes dans le système judiciaire choisissent de se représenter elles-mêmes. Elles se représentent lors des audiences de libération conditionnelle, pour répondre à des accusations institutionnelles et dans d'autres situations. Cependant, l'accès à l'information est limité et celle-ci n'est pas toujours rédigée de manière claire et accessible. Il est impératif que toute personne qui choisit de se représenter elle-même comprenne les procédures judiciaires et le risque accru d'obtenir des résultats négatifs sans l'aide d'un avocat. Le cours de Littératie Ensemble fournira aux apprenants les informations essentielles pour réussir le processus, en leur apprenant notamment les risques et les éléments à prendre en compte avant de décider de se représenter soi-même. Ces trois éléments de base constituent un point de départ pour comprendre l'importance de la littératie dans la réforme du système de justice pénale.
Le Service correctionnel du Canada (SCC) a informé Littératie Ensemble que l'auto-représentation ne se limite plus au système judiciaire, mais touche désormais à d’autres domaines. Les personnes incarcérées déposent environ 14 000 plaintes chaque année. Ce cours aidera les détenus à mieux comprendre et à utiliser efficacement le processus de plainte.
Un troisième cours portera sur la compréhension et le respect des conditions de la libération. On estime que 25 % des personnes en liberté d'office (lorsque des délinquants fédéraux qui ont purgé les deux tiers de leur peine sont libérés de prison) et près de 10 % des personnes en liberté conditionnelle retournent en prison pour ne pas avoir respecté les conditions de leur libération (Commission des libérations conditionnelles du Canada, 2019).
En général, les personnes incarcérées reçoivent les conditions de leur libération seulement 24 heures avant leur sortie. Pour les personnes ayant des difficultés de lecture ou d'apprentissage, ce document peut être très difficile à comprendre. Les ressources de Littératie Ensemble comprennent du matériel d'apprentissage accessible pour aider les détenus à comprendre les documents qui décrivent les conditions de leur libération. Cela fait partie du cadre de la Loi sur la réduction de la récidive du gouvernement du Canada (Gouvernement du Canada, 2021, p. 2). Avec d'autres membres de la NAACJ, Littératie Ensemble a participé à l'élaboration de ce cadre, qui a été créé pour "accroître la sécurité publique en réduisant la récidive, en prévenant la victimisation, en s'attaquant à la surreprésentation des Autochtones, des Canadiens noirs et d'autres groupes marginalisés dans notre système de justice pénale et, en fin de compte, en créant des communautés plus sûres" (Gouvernement du Canada, 2022).
Ces cours évoluent pour répondre aux besoins d'apprentissage des personnes impliquées dans le système judiciaire, tels que définis par des groupes de discussion composés de personnes vivant actuellement en institution. Cela inclut la création d’un cours d’introduction au droit, qui expliquera les bases du système juridique dans un langage simple. Un autre programme, développé en collaboration avec nos partenaires du projet Youth Association for Academics, Athletics, and Character Education (YAAACE), se concentre sur les détenus noirs et fait partie de la Stratégie pour la justice noire au Canada, une réponse du gouvernement fédéral élaborée en consultation avec les communautés noires.
« Il est très enrichissant de travailler en collaboration avec les personnes qui bénéficient de ces programmes », déclare Campbell MacInnes, conseillère en développement des ressources chez Littératie Ensemble. « Il y a tellement de talents, notamment en matière de leadership et de soutien entre pairs. »
Campbell travaille aussi sur un programme qui sera lancé à l’avenir, dans lequel les détenus partageront avec les jeunes ce qu'ils auraient aimé savoir sur la loi. En collaboration avec YAAACE et conformément à la Stratégie pour la justice noire, Wish I'd Known se concentrera sur l’expérience des détenus racialisés.
« Ce qui peut surprendre, c'est que les membres des groupes de discussion ne veulent pas rester anonymes », explique Maureen Anglin, directrice régionale. « Ils sont connus dans leurs communautés et savent que les gens écouteront ce qu'ils ont à dire. Ils veulent faire bouger les choses. »
La force de ce projet réside dans les partenariats et l’approche collaborative de Littératie Ensemble pour la mise en œuvre des programmes. Pour ce travail avec les personnes incarcérées, nous collaborons avec le Service correctionnel du Canada (SCC), les Associations nationales actives en justice pénale (NAACJ), YAAACE, et la Société John Howard. Cette alliance diversifiée nous aide à toucher davantage de réseaux, à créer des programmes ciblés et à avoir un impact plus grand.
Le programme de Littératie Ensemble destiné aux personnes impliquées dans le système judiciaire à Iqaluit s'adresse aux personnes incarcérées et récemment libérées, en utilisant une approche personnalisée. L'instructeur Patrick Woodcock a reçu le prix de littératie du Conseil de la fédération en 2024 pour son travail innovant et son dévouement envers les personnes.
En plus d'enseigner la lecture, l'écriture et le calcul, Patrick partage des informations sur des sujets qui intéressent ses apprenants, notamment la santé mentale et la science du sommeil. Cette approche holistique aide les gens à mieux se comprendre eux-mêmes et à mieux comprendre le monde qui les entoure. Il est important de noter que Patrick continue à soutenir les personnes après leur réinsertion dans la société. Cette constance montre aux gens qu'ils sont soutenus et les aide à naviguer dans des systèmes complexes. C'est un honneur de noter que l'établissement correctionnel Aaqqigiarvik (ACHF) a déclaré que le programme Littératie Ensemble est le seul qui ait contribué à réduire la récidive parmi sa population.
Si vous êtes une personne souhaitant faire un don pour des programmes de littératie en prison, vous pouvez faire un don ici et préciser qu'il s'agit de ce programme. Si vous êtes une fondation ou un organisme de financement et souhaitez vous impliquer, veuillez contacter Kalyani Mathur, directrice du développement des programmes.
La libération signifie la liberté, mais elle apporte aussi des défis pour la personne libérée, comme le logement, la nourriture, l'éducation, l'emploi, le soutien en santé mentale et physique, et les services sociaux. Ces préoccupations concernent la société dans son ensemble, mais pour les personnes libérées, elles s’ajoutent à la stigmatisation d’être un ancien détenu. Les initiatives de littératie en prison aident les personnes à renforcer leur résilience et à découvrir les options qui s'offrent à elles.
Les personnes sont souvent libérées de prison sans bénéficier du soutien nécessaire, comme un soutien familial, un emploi, une aide pour surmonter une dépendance ou un logement, pour pouvoir se réinsérer durablement en dehors du système judiciaire. Dans certains cas, la personne est libérée très loin de sa ville d’origine. À sa sortie de prison, elle doit trouver un logement qui respecte les règles de sa probation, lesquelles peuvent inclure, entre autres, l'interdiction de consommer de l'alcool, des drogues, ou d'utiliser Internet.
La crise du logement qui touche tout le Canada rend la plus difficile la réinsertion sociale et augmente les risques de réincarcération. Il y a beaucoup d'étapes à suivre pour trouver un appartement ou même une chambre propre et sécuritaire. Mais améliorer les compétences en littératie et avoir quelqu’un pour aider à remplir les formulaires de demande, ouvrir un compte bancaire et comprendre d'autres systèmes peut rendre cette tâche un peu plus facile. C'est une étape importante pour aider les gens à rester loin du système judiciaire.
Les gens se retrouvent dans le système pénal pour de nombreuses raisons, mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent y rester. Il y a plusieurs obstacles à une réinsertion réussie dans la société, et il est crucial d’avoir quelqu’un pour apporter de la stabilité et aider à comprendre le monde extérieur. Nous avons vu beaucoup de personnes réussir leur retour à la vie en dehors du système pénal. Patrick a partagé deux histoires qui montrent le lien entre la littératie et la réinsertion, ainsi que l’importance d’avoir quelqu’un pour vous soutenir sur le chemin de la réussite :
Une femme avec laquelle Patrick a travaillé pendant longtemps dans un établissement pour femmes a exprimé son désir de retourner dans une ville d’une autre province à sa libération. Elle avait beaucoup d’inquiétudes concernant la période de planification et d’évaluation avant sa libération, ainsi que la manière dont se déroulerait sa réinsertion. Patrick a aidé à préparer un rapport Gladue pour expliquer ce qu'elle, en tant qu'Autochtone, avait vécu avant son incarcération. Ce rapport montrait aussi l'engagement qu'elle avait montré envers l'apprentissage lors de leurs rencontres. Aujourd'hui, cette femme commence une nouvelle vie. « Je ne désinscris personne tant que la personne ne m'a pas dit qu'elle souhaitait être désinscrite », explique Patrick. « L'apprentissage peut se faire n'importe où, et il est important d'offrir une stabilité jusqu'à ce qu'elle ne soit plus nécessaire. »
Cet engagement a un impact durable. L'un des hommes avec lesquels Patrick travaille a été incarcéré loin de la maison où il vivait avec sa grand-mère. Les conditions de sa libération conditionnelle lui interdisent de quitter la région, donc il n’a pas de soutien familial près de lui. « La plupart des emplois pour les hommes qui sortent de prison sont dans le secteur du bâtiment », explique Patrick, « mais ce type de travail ne convenait pas à cet homme en particulier. Il avait un CV, mais n'avait reçu aucune réponse positive au cours des trois semaines qui avaient suivi sa sortie. Nous avons travaillé ensemble et, en quelques jours, il a trouvé un emploi. « Après cela, il a voulu savoir comment envoyer de l'argent à sa grand-mère. Il n'avait jamais ouvert de compte bancaire, alors je l'ai accompagné pour en ouvrir un. Lorsqu'il a ouvert son premier compte bancaire, il avait les larmes aux yeux et a dit qu'il se sentait enfin comme un homme. »
Selon le ministère de la Justice, en 2014, les frais judiciaires pour les affaires pénales au Canada étaient estimés à près de 500 millions de dollars, et le coût total des services correctionnels atteignait près de 3 milliards de dollars (Gouvernement du Canada, 2023). Investir dans les jeunes avant qu'ils ne rencontrent le système judiciaire est une étape importante. Cependant, il est aussi essentiel de soutenir ceux et celles qui sont déjà dans le système. La réinsertion par le soutien et l'éducation aide à réduire la récidive et à diminuer les coûts de l'incarcération. Les programmes de littératie en prison de Littératie Ensemble offrent aux personnes la possibilité d’envisager un avenir meilleur. Pour en savoir plus, veuillez contacter Mélanie Valcin, présidente et directrice générale de Littératie Ensemble, par courriel à [email protected].
Les programmes de littératie en prison aident les personnes incarcérées à acquérir des compétences importantes qui leur donnent accès à des opportunités d'éducation et d'emploi à leur sortie de prison. La plupart des programmes se concentrent sur les compétences pratiques, notamment :
Le soutien en lecture, écriture et mathématiques,
La préparation aux tests pour obtenir le certificat d’équivalence du secondaire du Certificat canadien d’éducation des adultes (CCAE)
La préparation à l’entrée à l’université,
L’accompagnement à l’emploi.
De plus, ces programmes de littératie offrent un soutien important pour préparer les détenus à la vie après leur libération. Ce soutien peut inclure des services de santé mentale, des ressources communautaires et d'autres outils et contacts pour une réinsertion réussie.
Ces programmes de littératie en prison donnent aussi aux détenus l’occasion de développer leurs compétences en leadership et en tutorat, ce qui est bénéfique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison.
Littératie Ensemble offre différents programmes de littératie dans les prisons canadiennes, allant du tutorat individuel à la demande à des programmes plus structurés.
En plus des programmes de Littératie Ensemble, d'autres organismes canadiens de littératie (comme Read NB à Miramichi) aident les personnes incarcérées. Si vous connaissez quelqu'un qui est impliqué dans le système de justice pénale et qui pourrait bénéficier d'une amélioration de ses compétences en lecture et en écriture, renseignez-vous auprès de l'établissement ou cherchez « programmes de littératie en prison au Canada » pour en savoir plus.
Oui, veuillez cliquer ici pour faire un don en ligne. Si vous êtes une fondation ou un autre partenaire financier, veuillez envoyer un courriel à Kalyani Mathur à
[email protected] directrice du développement des programmes, pour obtenir plus d'informations.
Sources et lectures complémentaires
Decoda Literacy Solutions. (s.d.) La littératie dans les prisons canadiennes. https://decoda.ca/literacy-in-canadian-prisons/
Gouvernement du Canada. (4 août 2022). Cadre fédéral visant à réduire la récidive. Sécurité publique Canada. https://www.publicsafety.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/2022-fdrl-frmwrk-rdc-rcdvsm/index-en.aspx
Gouvernement du Canada. (7 mai 2025). Lois fédérales consolidées du Canada, Loi-cadre sur la réduction de la récidive. Loi-cadre sur la réduction de la récidive. https://laws-lois.justice.gc.ca/eng/acts/R-4.6/page-1.html
Ministère de la Justice du gouvernement du Canada. (5 mars 2025). Stratégie canadienne pour la justice envers les Noirs. Gouvernement du Canada, ministère de la Justice, communications électroniques. https://www.justice.gc.ca/eng/cj-jp/cbjs-scjn/index.html
Ministère de la Justice du gouvernement du Canada. (30 août 2023c). Coûts du système de justice pénale. Gouvernement du Canada, ministère de la Justice. https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/ccc2014/system-systeme.html
Ministère de la Justice du gouvernement du Canada. (19 janvier 2023). Pleins feux sur Gladue : défis, expériences et possibilités dans le système de justice pénale canadien. Recherche et données en matière de justice. https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/gladue/p1.html
Ministère de la Justice du gouvernement du Canada. (20 janvier 2023). Justfacts. La récidive dans le système de justice pénale. https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/jf-pf/2020/aug01.html
Société John Howard de l'Ontario. (s.d.). Réinsertion en Ontario : pratiques, priorités et modèles efficaces. https://johnhoward.on.ca/wp-content/uploads/2016/11/Reintegration-in-Ontario-Final.pdf
Canada, P. S. (22 juillet 2022a). Aperçu statistique 2019 sur les services correctionnels et la mise en liberté sous condition. Sécurité publique Canada. https://www.publicsafety.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/ccrso-2019/index-en.aspx
Commission des libérations conditionnelles du Canada (2019). Rapport de suivi du rendement 2018-2019. Canada.ca. https://www.canada.ca/en/parole-board/corporate/transparency/reporting-to-canadians/performance-monitoring-report/2018-2019.html
Commission des libérations conditionnelles du Canada Lois sur la justice. (16 janvier 2024). Loi-cadre sur la réduction de la récidive. Canada.ca. https://www.canada.ca/en/parole-board/corporate/publications-and-forms/statutory-release-and-the-parole-board-of-canada-fact-sheet.html